CAZAA, CASABLANCA, MAROC
PHOTOGRAPHY
Casablanca m’a vu naître.
Je recherche sa grandeur et assiste à sa mort.
Le laboratoire d’architecture et d’urbanisme colonial qui l’a longtemps défini n’est plus qu’une trace dans la ville.
L’image de la ville marocaine officielle imposée par les politiques issus des discours de 1979 et 1986, s’estompe au profit d’une fabrique « architecturale » issu d’investissements productifs.
Casablanca n’est plus.
Elle croule sous ses débris, ses vestiges hétéroclites, ses chantiers diluviens.
Le fleuron de l’architecture et de l’urbanisme est mort ... Et désormais enterré pour son 100ème anniversaire.
Que reste t-il de Casablanca ? Qu’en sera-t-il de son identité ?
Un foutoir & des Hommes ;
Un foutoir et des Hommes, encore ineffable, porteur d’une ferveur et d’un potentiel qui hurle qu’il faut se démettre d’une lecture binaire du monde, chercher en nous, dans l’infini maillage des vérités possibles, la nature, les valeurs, le sens et la puissance du lien entre « NOUS ».
zineb andress arraki
casablanca-ch2o*
*méthanal : gaz inflammable à température ambiante
il a comme propriété de désinfecter, inhiber, fixer, conserver, embaumer, assécher, tuer…